samedi 18 août 2007

Immobile



Les mots courent
Sans toutefois perdre haleine
Sur chaque ligne de mes mains
Muettes

Il pleut des nuits

Assise sur un banc de pierre
J'entends tomber la lumière
Mes paupières closes
Attendent

Ce soir un rêve. Je suis une brume
Qu'un vent léger
Disperse

Je bois l'espace d'un vertige

La route est longue pour le voyage
Quelques vestiges entreposés là
Puis pas à pas
Immobile.


Aucun commentaire: